mardi 30 octobre 2012

Inventaire après rupture...


 ... Ou comment réveiller l'adolescente enfouie en toi, maman trentenaire.
Non cette chronique ne sera pas objective. Oui, elle sera rose flashy, rose girly, à l'image de la couverture qui m'a aimantée et donné très envie d'entamer cette lecture. Une fois entamée, comme une tablette de chocolat, de la continuer et de la terminer !


"Cher Ed, dans un instant tu vas entendre un Bang. A ta porte de devant. Celle où personne ne passe. Et ça la fera un peu trembler, parce que c'est du lourd, ce que je vais y déposer".

Celle qui parle, c'est Min. Enfin celle qui écrit plutôt. Une longue très longue lettre qui accompagne un carton qu'elle livre à Ed, son nouvel ex. Point de non retour mais flashback. Min revient sur son histoire, une histoire de quelques semaines, qui a lié deux adolescents qui avaient a priori peu de choses en commun. Une histoire d'amour entre elle, Min, férue de cinéma d'auteur et Ed, lui, capitaine de l'équipe de basket (avec tout ce que cela induit comme sex-appeal dans un lycée américain). Une longue lettre donc, qui reprend, un à un chaque objet qu'elle a accumulé dans le carton, des dizaines et tout autant de souvenirs marqueurs du temps et des événements passés avec le basketteur... Petits cailloux qui ponctuent un à un ce roman épistolaire au point de vue unique, celui de Min : leurs relations, leurs univers si différents, l'organisation de l'anniversaire d'une ancienne actrice croisée par hasard... Un roman à la structure originale, chapitré avec les objets inventoriés et illustré au fil des pages par Maira Kalman, dont son auteur Daniel Handler déroule la bobine et on se laisse prendre, surprendre même peut-être par l'intérêt qu'on lui porte. Car si la fin est annoncée dès la titre, on se pique au jeu de vouloir en connaître le pourquoi du comment tout en mangeant des bonbons roses acidulés. Dans le ton de la couverture. Rose. Comme  l'eau de...

Inventaire après rupture de Daniel Handler - illustrations de Maira Kalman,
Editions Nathan, août 2012 - 18,50 €.


Du côté des croqueurs de livres d'A l'Ombre du Grand Arbre, retrouvez la chronique de Kik sur ce roman  Ici

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